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Découvrez nos derniers articles sur les diagnostics immobiliers, la réglementation et nos conseils pratiques.

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MaPrimeRénov’ 2024 : planifiez votre rénovation énergétique
27 mars 2024

MaPrimeRénov’ 2024 : planifiez votre rénovation énergétique

La rénovation énergétique des logements est plus que jamais au cœur des préoccupations de l’État français, et cela se reflète dans les récentes évolutions du dispositif MaPrimeRénov’. L'année 2024 marque un tournant décisif avec des modifications importantes destinées à rendre cette aide financière encore plus accessible et efficace dans la lutte contre la précarité énergétique et le changement climatique. Un budget conséquent pour une ambition renforcée Le budget alloué à MaPrimeRénov’ pour l’année 2024 atteint les 3 milliards d’euros, contre 2,4 milliards en 2023. Cette augmentation substantielle de budget témoigne de l’ambition de l’État de doubler le nombre de rénovations d’ampleur, passant de 90 000 à 200 000. Cet engagement financier vise à accentuer l'effort national dans la transition écologique des bâtiments résidentiels. Des seuils de revenus ajustés pour une aide plus inclusive Dès janvier 2024, une modification notable intervient avec l’ajustement à la hausse des plafonds de ressources, permettant ainsi à davantage de ménages de prétendre à l’aide. Que ce soit en Île-de-France ou ailleurs sur le territoire, les seuils de revenus ont été réévalués pour s'adapter aux différentes compositions familiales et zones géographiques. Cette mise à jour rend l'aide financière plus accessible, avec un pourcentage d’aide pouvant atteindre jusqu’à 90% pour les foyers les plus modestes. Les parcours d’aide : entre rénovation par geste(s) et rénovation d’ampleur MaPrimeRénov’ se décline en deux parcours principaux adaptés aux besoins spécifiques des bénéficiaires. Le premier, focalisé sur la rénovation par geste(s), cible des interventions spécifiques et est accessible pour des logements de toutes étiquettes énergétiques jusqu’au 1er juillet 2024, date après laquelle les logements les moins performants (étiquettes F et G) seront exclus. Le second parcours, dédié à la rénovation d'ampleur, requiert un audit énergétique et est accompagné par Mon Accompagnateur Rénov’, garantissant un soutien tout au long du projet de rénovation. L’importance du DPE et des audits énergétiques Un tournant majeur dès le 1er juillet 2024 sera l’obligation de réaliser un audit énergétique pour bénéficier des aides. Cette mesure vise à mieux cibler les rénovations et à optimiser leur impact sur la performance énergétique des logements. Pour ce qui est du DPE, à partir du 15 mai 2024, il ne sera plus obligatoire pour prétendre à MaPrimeRénov’. Une opportunité à saisir pour les ménages français Avec des conditions d’accès assouplies, un budget renforcé et une structure d’aide mieux définie, MaPrimeRénov’ 2024 s’annonce comme une occasion en or pour les ménages français désireux d’améliorer leur confort tout en contribuant à l’effort collectif vers un avenir plus durable. C’est le moment idéal pour planifier votre projet de rénovation énergétique et bénéficier d’un soutien financier significatif.

Les diagnostics immobiliers : comment ils peuvent être un atout pour votre bien
Publié le 09 Avril 2024

Les diagnostics immobiliers : comment ils peuvent être un atout pour votre bien

Dans l'univers compétitif de l'immobilier, chaque détail compte pour se démarquer et valoriser au mieux votre propriété. Parmi les stratégies efficaces à cet effet, les diagnostics immobiliers occupent une place de choix. Ceux-ci, loin d’être de simples obligations légales, constituent en réalité des leviers puissants pour augmenter la valeur de votre bien et accélérer sa vente. Voyons ensemble comment ces diagnostics peuvent transformer votre propriété en un atout majeur sur le marché. La valeur ajoutée des diagnostics immobiliers Effectuer un diagnostic immobilier, c’est soumettre votre propriété à un examen approfondi par un expert certifié. Cet examen couvre divers aspects cruciaux tels que la performance énergétique, la sécurité des installations électriques et gaz, et la présence de substances potentiellement dangereuses comme l'amiante ou le plomb. Mais au-delà de ces aspects techniques, comment ces diagnostics peuvent-ils réellement valoriser votre bien ? Augmentation de l'attrait grâce à la performance énergétique Aujourd'hui, l'efficacité énergétique est au cœur des préoccupations des acheteurs. Un bien doté d'un diagnostic de performance énergétique favorable se distingue immédiatement sur le marché. De plus, en identifiant les améliorations possibles, vous avez l'opportunité de réaliser des rénovations qui accroîtront non seulement l'efficacité énergétique de votre propriété mais aussi sa valeur de vente. Garantir la sécurité et la conformité La conformité et la sécurité des installations électriques et de gaz sont également des critères décisifs pour les acheteurs. Un diagnostic positif dans ces domaines rassure sur la qualité de la propriété et suggère des coûts d'entretien réduits, ce qui constitue un argument de vente considérable. Réduire les risques et protéger la santé La détection et la gestion de substances dangereuses via un diagnostic immobilier sont essentielles non seulement pour la valorisation de votre bien mais aussi pour la santé des futurs occupants. La prise en charge de ces problèmes avant la vente assure une tranquillité d’esprit précieuse et augmente naturellement l'attractivité de la propriété. Une transparence valorisante Enfin, la présentation d’un dossier de diagnostics immobiliers complet et transparent est un gage de sérieux et d’honnêteté de la part du vendeur. Elle simplifie les démarches de vente en réduisant les négociations et en encourageant une décision d'achat rapide de la part des acheteurs. En résumé, investir dans des diagnostics immobiliers complets est une démarche stratégique pour tout propriétaire souhaitant vendre son bien dans les meilleures conditions. Ces diagnostics, loin d’être de simples contraintes, sont de véritables atouts qui mettent en lumière les qualités de votre propriété, la protègent des dévaluations et facilitent son insertion dans un marché immobilier de plus en plus exigeant.

Comment effectuer un diagnostic amiante avant la mise en vente de votre bien ?
Publié le 05 Juillet 2024

Comment effectuer un diagnostic amiante avant la mise en vente de votre bien ?

Le diagnostic amiante est une étape cruciale pour toute transaction immobilière concernant des bâtiments construits avant le 1er juillet 1997. Ce test vise à détecter la présence d'amiante, une substance dangereuse autrefois couramment utilisée dans le secteur de la construction. Pourquoi le diagnostic amiante est-il essentiel ? Découverte pour ses propriétés d'isolation thermique et sonore ainsi que sa résistance au feu et aux produits chimiques, l'amiante a été massivement employée à partir de la fin du xIXe siècle. Cependant, des études ont révélé que l'inhalation de ses fibres, invisibles à l'œil nu, peut causer des maladies graves, parfois des décennies après l'exposition. Son usage a donc été interdit en 1997 en france. Pour protéger la santé publique, un diagnostic amiante est nécessaire lors de la vente de biens immobiliers construits avant cette date. Quand le diagnostic amiante est-il requis ? Pour une vente Les propriétaires de bâtiments dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997 doivent obligatoirement faire réaliser un diagnostic amiante avant la vente. Ce document doit être inclus dans le dossier de diagnostic technique (DDT) pour que la transaction puisse se dérouler sans encombre. Appartement : les propriétaires doivent fournir un dossier amiante des parties privatives (DAPP) s'il a déjà été réalisé et est toujours valide. De plus, un diagnostic des parties communes (DTA) doit être annexé à la promesse de vente. Maison individuelle : les propriétaires doivent faire réaliser un nouveau diagnostic amiante si le bien n'a pas été vendu depuis l'interdiction de l'amiante. Pour une location Les diagnostics amiante sont également nécessaires pour les appartements situés dans des immeubles construits avant le 1er juillet 1997. Contrairement aux ventes, ce diagnostic n'a pas besoin d'être joint au DDT lors de la signature du bail, mais il doit être disponible pour le locataire dans un dossier spécifique. Avant des travaux Pour tout projet de travaux dans un bâtiment ancien, un diagnostic amiante doit être effectué pour garantir la sécurité des travailleurs. Cette tâche incombe au maître d'ouvrage et doit être réalisée par des professionnels certifiés. Que faire si de l'amiante est détectée ? Si le diagnostic révèle la présence d'amiante, les actions à entreprendre dépendent de l'état des matériaux contaminés, noté de 1 (bon état) à 3 (état dégradé). Les mesures à prendre seront définies par le diagnostiqueur en fonction de cette évaluation. Quelle est la durée de validité d’un diagnostic amiante ? La validité du diagnostic amiante dépend de sa date de réalisation : Effectué avant le 1er avril 2013 : un nouveau diagnostic devra être fait pour la prochaine vente. Effectué après le 1er avril 2013 : le diagnostic est valable indéfiniment, bien qu'il soit prudent de le refaire lors de la prochaine transaction. Comment trouver un diagnostiqueur amiante ? Pour obtenir un diagnostic fiable, il est impératif de faire appel à un diagnostiqueur immobilier certifié par un organisme accrédité par le cofrac. Une liste de professionnels qualifiés est disponible sur le site du ministère de l'écologie et du développement durable, classée par région et type de diagnostic. Risques de ne pas inclure le diagnostic amiante dans le DDT Sans un diagnostic amiante valide, votre notaire refusera de finaliser la vente. De plus, si l'acheteur découvre ultérieurement un risque lié à l'amiante, il peut engager des poursuites pour obtenir une réduction du prix de vente, voire l'annulation de la transaction.

Anomalies de type a1, a2 et DGI : tout ce que vous devez savoir
Publié le 12 Août 2024

Anomalies de type a1, a2 et DGI : tout ce que vous devez savoir

La sûreté des installations de gaz est un enjeu crucial dans le secteur de l'immobilier. Que vous soyez propriétaire, locataire ou professionnel, il est indispensable de connaître les différentes anomalies qui peuvent être identifiées lors d'un diagnostic gaz. Cet article vise à vous fournir une compréhension complète des anomalies les plus courantes, leur classification et les mesures à prendre pour les corriger. Catégorisation des anomalies de diagnostic gaz Les anomalies détectées lors d'un diagnostic gaz sont classées en fonction de leur niveau de risque. Cette classification permet de déterminer la priorité des interventions nécessaires. Anomalies de type a1 Les anomalies de type a1 sont les moins critiques. Elles ne présentent pas de danger immédiat mais doivent être corrigées à terme. Par exemple, l'absence d'un robinet de commande (référence c.7-8a1) est une anomalie de type a1. Ce robinet est essentiel pour couper l'alimentation en gaz en amont de l'appareil concerné. Anomalies de type a2 Les anomalies de type a2 sont plus sérieuses et peuvent représenter un danger important. Elles doivent être corrigées le plus rapidement possible pour éviter tout risque. Un exemple fréquent est l'absence d'obturation sur un robinet ou une tuyauterie en attente (anomalie c.7-8b). Anomalies DGI (Danger grave et immédiat) Les anomalies DGI sont les plus alarmantes et nécessitent une intervention immédiate. L'installation de gaz doit être coupée jusqu'à ce que le problème soit résolu. Un exemple de DGI est la présence d'un about porte-caoutchouc non démontable sur un robinet de commande (référence c.7-8c). Les anomalies du diagnostic gaz ne doivent pas être négligées. Qu'elles soient de type a1, a2 ou DGI, elles nécessitent une attention particulière et des actions correctrices appropriées. La sécurité des installations de gaz est essentielle pour prévenir les risques d'explosion ou d'intoxication au monoxyde de carbone. En comprenant ces anomalies et en prenant les mesures nécessaires, vous assurez la sécurité de votre logement et de ses occupants. Pour toute intervention, il est fortement recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés, capables de réaliser les travaux nécessaires en toute sécurité.

Comment anticiper l'audit énergétique obligatoire de 2025
5 septembre 2024

Comment anticiper l'audit énergétique obligatoire de 2025

Contexte législatif et objectifs À partir de 2025, les propriétaires de logements en france, particulièrement ceux dont les biens sont classés e selon le DPE, feront face à de nouvelles exigences en matière d'audit énergétique. Cette mesure découle de la loi « climat et résilience », qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à augmenter l'efficacité énergétique des bâtiments. La législation introduit une interdiction progressive de la location pour les logements énergivores, classés de E à G. Depuis le 22 août 2022, les propriétaires de biens classés F ou G ne peuvent plus augmenter leurs loyers sans avoir entrepris des travaux de rénovation énergétique. Exigences pour les logements classés E en 2025 À compter du 1er janvier 2025, les propriétaires de logements classés E devront réaliser un audit énergétique obligatoire. Cet audit a pour but d'évaluer la performance énergétique du logement et de déterminer les travaux nécessaires pour l'améliorer. Travaux recommandés Isolation thermique des murs, toitures et planchers. Remplacement des systèmes de chauffage et de production d'eau chaude par des équipements plus efficaces. Installation de dispositifs de ventilation pour améliorer la qualité de l'air intérieur et réduire les pertes de chaleur. Impact et avantages La mise en œuvre de l'audit énergétique et des rénovations pour les logements classés E présente plusieurs avantages : Réduction des émissions de CO2 : en augmentant l'efficacité énergétique des bâtiments, cette mesure contribue à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Amélioration du confort thermique : les rénovations diminuent les pertes de chaleur, ce qui améliore le confort des occupants. Valorisation du bien immobilier : les logements rénovés voient leur valeur augmenter grâce à une meilleure performance énergétique. En conclusion, l'audit énergétique obligatoire pour les logements classés E à partir de janvier 2025 fait partie d'une stratégie plus large visant la transition énergétique et la lutte contre les passoires thermiques. Les propriétaires doivent se préparer dès maintenant pour répondre à ces nouvelles exigences.

La validité et le coût du diagnostic amiante : ce qu'il faut savoir
10 octobre 2024

La validité et le coût du diagnostic amiante : ce qu'il faut savoir

L'amiante, autrefois prisée pour ses propriétés isolantes et sa résistance, a laissé une marque indélébile sur le secteur de la construction. Bien que son utilisation ait été interdite en France depuis 1997 en raison de ses effets néfastes sur la santé, il demeure crucial de prendre des précautions pour protéger les occupants des bâtiments. Le diagnostic amiante joue un rôle essentiel dans la sécurisation des lieux de vie et de travail. Cet article vise à clarifier les enjeux techniques et réglementaires liés à ce diagnostic. L'importance du diagnostic amiante Dans le passé, l'amiante était largement utilisé dans le bâtiment en raison de son faible coût et de ses excellentes qualités isolantes. Cependant, dès les années 1970, les dangers pour la santé, notamment son potentiel cancérogène, ont été mis en évidence, menant à une interdiction progressive. L'inhalation de fibres d'amiante peut provoquer des maladies graves, souvent des décennies après l'exposition initiale. En conséquence, le diagnostic amiante est non seulement une exigence légale, mais aussi une mesure préventive essentielle pour réduire les risques sanitaires. Il est obligatoire pour tous les bâtiments dont le permis de construire a été accordé avant le 1er juillet 1997. Quand et comment effectuer un diagnostic amiante ? Dans le cadre d'une vente immobilière Lorsqu'un propriétaire souhaite vendre un bien construit avant juillet 1997, un diagnostic amiante doit être inclus dans le dossier de diagnostic technique (DDT). Ce document protège le vendeur contre les vices cachés tout en informant l'acheteur potentiel des risques éventuels. Pour les immeubles collectifs, un dossier technique amiante (DTA) des parties communes est également requis. Cette règle s'applique aussi aux bâtiments non résidentiels, tels que les locaux commerciaux. Pour la location Les propriétaires d'appartements construits avant la date mentionnée doivent posséder un diagnostic amiante des parties privatives (DAPP) et le mettre à la disposition des locataires. Bien que ce diagnostic ne soit pas requis dans le dossier de diagnostic technique du bail, il doit rester accessible en permanence. La mise en location est souvent une occasion propice pour réaliser ou mettre à jour ce DAPP. Avant d'engager des travaux Avant d'entamer des travaux sur un bâtiment ancien, un diagnostic amiante est indispensable pour garantir la sécurité des ouvriers. Un diagnostic amiante destiné à la vente ou un DAPP ne suffisent pas, car ces évaluations sont non destructives et seulement visuelles. Un diagnostic amiante avant travaux (ou démolition) est plus approfondi et peut révéler de l'amiante, même si le diagnostic précédent était négatif. Tous les diagnostics doivent être effectués par des professionnels certifiés. Actions en cas de présence d'amiante Si un diagnostic amiante confirme la présence de fibres, les actions à entreprendre dépendent de l'état des matériaux et de leur usage. Cela peut inclure une évaluation périodique de l'état des matériaux, généralement tous les trois ans, ou des travaux de désamiantage, voire rendre les matériaux inaccessibles. Durée de validité et coût du diagnostic La validité du diagnostic varie selon sa nature (DAPP, DTA, avant vente, avant travaux). Les diagnostics réalisés avant 2013 doivent être renouvelés. Un diagnostic avant vente doit être refait à chaque transaction et établi au nom du vendeur. Si la présence d'amiante est confirmée, il est nécessaire de se référer à l'évaluation de l'état de conservation du rapport, sauf pour les repérages avant travaux ou démolition. Le coût du diagnostic dépend de la nature du bien, de sa complexité et du type de mission. En général, le propriétaire en assume les frais.

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