Publié le 16 Mai 2024
Dans le cadre d'une vente immobilière, la législation stipule que le diagnostic termites est obligatoire uniquement dans les zones identifiées comme contaminées par un arrêté préfectoral. Cette mesure vise à protéger les acheteurs potentiels contre les risques liés à l'infestation de termites, des insectes capables de compromettre l'intégrité structurelle des bâtiments.
En complément du diagnostic termites, un état parasitaire peut être demandé. Cette expertise vise à détecter non seulement la présence de termites mais aussi celle d'autres parasites tels que les champignons lignivores (notamment les mérules) et les insectes à larves xylophages. L'objectif est de fournir une évaluation exhaustive de l'état du bien en termes de dégradation biologique. L'examen, principalement visuel, peut inclure l'utilisation d'un poinçon pour sonder le bois, sans toutefois causer de dommages à la structure. L'expertise évalue également le taux d'humidité du bois, un facteur crucial dans la prolifération des parasites.
La demande d'un état parasitaire est particulièrement recommandée lorsque le bien immobilier est situé dans une zone à risque. Bien que cet examen soit souvent initié à la demande du notaire, il sert avant tout à préserver l'intérêt du vendeur en évitant qu'il soit tenu responsable de vices cachés liés à la présence de parasites. Il est important de noter que, même si un état parasitaire peut révéler la présence de termites, ce dernier ne se substitue pas au diagnostic termites lorsque celui-ci est requis par la loi.
Le diagnostic état parasitaire représente donc une démarche clé dans la préparation d'une vente immobilière, surtout dans les zones susceptibles d'être affectées par des parasites. En fournissant une image fidèle de l'état du bien, il protège à la fois les intérêts du vendeur et de l'acheteur, tout en contribuant à la transparence et à la sécurité des transactions immobilières.