Il est fréquent que le budget d’achat d’un logement intègre des montants consacrés aux travaux nécessaires pour améliorer le bien. Lorsque les sommes en jeu sont conséquentes, le coût de la rénovation peut être difficile à estimer. Afin de mieux accompagner les acheteurs d’une maison individuelle ou d’un bâtiment en monopropriété affichant une mauvaise note de DPE, le vendeur doit obligatoirement leur fournir un audit énergétique. Ce document est obligatoire à partir du 1er avril 2023 pour les classes F et G, du 1er janvier 2025 pour la classe E et le 1er janvier 2034 pour la classe D.
L’auditeur certifié qui réalise ce diagnostic dresse au moins deux scénarios de travaux qui visent à atteindre la classe C pour les biens auparavant notés F et G et la classe B pour les autres notes. Chaque scénario est décomposé en une ou plusieurs étapes où les travaux à faire, leur coût, les aides possibles et les gains de performances sont précisés. Le vendeur doit transmettre l’audit énergétique aux acheteurs à la première visite du logement. Le document fait aussi partie des annexes à la promesse de vente et au contrat de cession.
La validité de l’audit énergétique est de 5 ans.